Voici une publication récente de notre ami Nowak. Il n'ose plus utiliser le terme "poitevin-saintongeais". C'est vraiment une chose toute nouvelle. Je suppose qu'il a senti que l'opposition populaire en Charentes et pays Gabaye devenait trop pressante. Je suppose aussi qu'il a tiré les leçons de Charly qui lui a bien fait comprendre qu'il acceptait sa collaboration (forcée et non pas choisie) pour l'ouvrage encyclopédique qu'il consacre à Goulebenéze avec Pierre Peronneau (parution prochaine au Croît vif) à condition qu'il ne soit pas question de "poitevin-saintongeais.
Apparemment il apprécie particulièrement le travail de Jacques Duguet lui aussi poitevin immigré en Saintonge. En fait il reprend la classification récente de domaine linguistique d'entre Loire et Gironde chère aux partisans du "poitevin-saintongeais". Personnellement je ne suis pas assez expert pour retrouver les prétendues influences occitanes dans le poitevin mais il paraît qu'il y en a. Lesquelles? Cela est toujours resté un grand mystère. Tous ceux qui ont avancé cette thèse ne les ont jamais présentées.
Nowak insiste lourdement sur la distinction entre poitevin et berrichon. En vérité, je vous le dis, le berrichon est très proche du poitevin et tout cela n'a rien d'étonnant puisque tous ces parlers sont de la même famille, la langue d'oïl. Poitevin et saintongeais sont deux dialectes frères mais pas frères jumeaux et encore moins siamois comme Eric Nowak et ses copains de l'UPCP voudraient nous faire croire. Depuis des temps immémoriaux on a distingué poitevin et saintongeais et la paix linguistique régnait entre Loire et Gironde. Dans une attitude purement impérialiste des Poitevins ont décidé qu'il n' y avait qu'une langue régionale : le "poitevin-saintongeais" et depuis c'est la zizanie. Ils peuvent être fiers du résultat!
Aujourd'hui des Charentais se dressent pour réclamer leur libération du joug poitevin dans le but de pouvoir enfin vivre en paix et en harmonie entre Poitevins et Saintongeais.
Nous espèrons tous que la suppression définitive du "fâcheux trait d'union" (pour reprendre l'expression consacrée par François Julien-Labruyère) va survenir dans les semaines qui viennent et qu'ainsi une nouvelle ère pour la défense et la promotion du patois voie le jour.
Sarviteur
jean-michel Hermans

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa, écrivain (www.philipperanda.com) et éditeur (www.dualpha.com)

Dilemme électoral

Comment continuer à se proclammer les défenseurs acharnés de cette démocratie à la française, patrie des droits de l’homme, que le Monde entier, certes, ne nous envie parfois que très modérément… tout en tripatouillant sans cesse le jeu électoral afin de s’assurer un monopole de fait à chaque élection ?


C’est le grand dilemme que se posent aujourd’hui les cadors de l’UMP et du PS ...

Communiqué
Nous avons le plaisir de vous informer  que :

Le  Saintongeais est devenu Langue de France

En pièces jointes
 
                               Le  Communiqué du Collectif pour la Défense de l’Identité Saintongeaise  vient d’obtenir gain de cause à Paris
                               La  réponse de la Délégation de la Langue française et des Langues de France  vient d’inscrire le Saintongeais comme langue de France à part entière
                               La  lettre de la Délégation aux élus qui ont soutenu ce dossier (jointe celle de  M. Jean-Luc Buetas, Maire de Saint-Paul de Blaye en Pays Gabaye ; sont aussi  directement intervenus M. Claude Belot, Sénateur et Président du Conseil  Général de la Charente-Maritime,  M. Dominique Bussereau, Ministre de  l’Agriculture et de la Pêche, M. Michel Doublet, Sénateur-Maire de Trizay (son oncle était Louis Quichante) ; M. Didier Quentin, Député du secteur de Royan ; sans oublier le soutien en amont du dossier, de M. Xavier de Roux, Député du secteur de Saintes, auquel n’est jamais dissocié M. Jean Rouger, Ancien Député du secteur de Saintes (qu’o dépend de la télé, vu qu’i z’étant pas dau minme bord mais qui sont toujours ensemble quand il s’agit de Saintongeais)

Merci de  bien vouloir informer de cette décision importante pour les départements de la  Charente-Maritime, de la Charente et de la Gironde.
Si d’aventure, vous  receviez mal les pièces, merci de bien vouloir nous l’indiquer.

Pour  le Collectif de la Défense de l’Identité Saintongeaise
Magazine Xaintonge
Le Jhornau des Charentais
Barreau
17770 SAINT-HILAIRE DE VILLEFRANCHE
05 46 09 00 41
06 71 63 39 25
xaintonge@wanadoo.fr
http://www.xaintonge.com/

Collectif pour la Défense de l’Identité Saintongeaise
Lire la suite pour la Composition

 La bonne nouvelle tant attendue est enfin arrivée! 
La Délégation de la Langue française et des Langues de France vient de reconnaître officiellement le saintongeais comme langue de France aux côtés de son frère le poitevin. Cela signifie que le terme "poitevin-saintongeais", qui était déjà incongru, est désormais illégal. C'est en fait une grande chance pour le patois. Cela n'empêchera en aucun cas l'enseignement du patois. Dorénavant au lieu d'avoir une chaire de "poitevin-saintongeais" à Poitiers on aura une chaire de poitevin et saintongeais. Cela ne change absolument en rien son enseignement. Cela ne doit absolument pas influer sur la politique de défense de la culture régionale des associations SEFCO et UPCP notamment. Maintenant elles pourront continuer à défendre nos langues régionales, à savoir le poitevin et le saintongeais au lieu du "poitevin-saintongeais". Et je pense que c'est l'occasion ou jamais d'oublier les vieilles querelles et de se regrouper pour lutter tous ensemble pour la défense de nos patois avec la SEFCO, l'UPCP, Xaintonge et tous ceux qui voudront nous rejoindre.

Sarviteur
jean-michel Hermans

Collectif pour la Défense Mars 2007
de l’Identité Saintongeaise

Adresse pour la correspondance
6 Rue de Barreau
11770 Saint-Hilaire de Villefranche
COMMUNIQUE

Le Saintongeais est devenu Langue de France

Paris a tranché ! La Délégation Générale de ...

Tout d’abord, mes bons émits, jhe ve z-en souhaite ine ben boune an-née 2007. Fasez cheire les kilos de trop, dégonfiez l’embourille, grands gormands, qui s’en avant mis piein l’jhabot peur la Nau oub’ la Sant-Sylvastre. Aneut, o faut mairguezir. Adon, Raspectez beun moun ordounance : in moè sans pineau, sans goutte, sans daube ni gratton. Olé pas parce qu’ol é l’temps d’la goraille qu’o faut s’ouiller de boudines, de patés et de sauces de pire. Jhe vous qu’nais beun, o ya qu’la goule qui compte peur vouzaut’. De la salade sans loches et d’l’eve, Fi d’garce ! Jhe vous autorise rein qu’dau poèsson, ol é bon peur la santé, o ya des z’oméga trois, six oub vingt-cinq, jh’en s’avons reun, et o fait marcher mon coumerce (ol é pas avec sa retraite de péchour dans l’Estuaire tote chétie qu’mon Rogher peut fare bouillir le marmitton)...

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa, écrivain (www.philipperanda.com) et éditeur (www.dualpha.com)

Les éternels calvaires de la condition féminine

Les Nations Unies ont commencé à observer la Journée internationale de la femme le 8 mars 1975. Trente-deux ans, donc ! Un tiers de siècle. Avant cela, à entendre certains, la femme n’était sans doute rien ou pas grand chose.
Le 8 mars 1975 serait ...

à Monsieur le Rédacteur en chef de la Haute-Gironde

Cher Monsieur le Rédacteur en chef...